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tétéma

Genre

masculin

Prononciation

[tetemɑ]

Début de l'article

Définition (emploi principal du mot-entrée).

Passereau insectivore des forêts humides de l’Amérique tropicale (présent depuis le sud du Mexique jusqu’en Bolivie et en Argentine), de taille petite à moyenne et d’aspect rondelet, qui se nourrit au sol de fourmis et d’autres invertébrés en marchant la queue relevée, et dont certaines espèces sont d’un brun très sombre alors que d’autres présentent un dessous plus clair à motif strié ou écaillé.

Nom(s) associé(s): ensemble d’oiseaux plus large.

formicariidé; passériforme.

Origine et histoire

L’emploi de tétéma comme nom technique français de niveau générique n’a été établi que dans le dernier quart du 20e siècle, à la suggestion de l’ornithologue belge P. Devillers (1978)Devillers, Pierre (1978). « Projet de nomenclature française des oiseaux du monde », dans Le Gerfaut/De Gievalk, no 68, p. 236 et 238. Voir également : Ouellet, Henri, Michel Gosselin et Jean-Pierre Artigau (1990). Nomenclature française des oiseaux d’Amérique du Nord, nos 1090-1092; Commission internationale des noms français des oiseaux (1993). Noms français des oiseaux du monde, nos 5152-5161. Par ailleurs, J. A. Jobling mentionne l’emploi de Tetema comme générique latin en 1822 par H. Kuhl and J. C. van Hasselt.. Ce terme a d’abord été introduit dans la nomenclature aviaire en 1778Buffon, Georges-Louis Leclerc de, et coll. (1778). Histoire naturelle des oiseaux, tome 4, p. 475 (GoogleLivres, 2025/03/27). par G.‑L. Leclerc de Buffon comme nom spécifique de l’une de ses espèces de fourmiliers connue aujourd’hui sous le nom de tétéma colma.

L’origine de tétéma n’est pas précisée par Leclerc de Buffon, mais c’est très vraisemblablement lui-même qui l’a formé par la fusion de tête avec les deux premières lettres de marque ou marquée ou encore du latin maculatus « marqué, tacheté », cette espèce étant caractérisée par une large tache rousse à la tête. Le naturaliste a reconnu explicitement par ailleurs être à l’origine d’autres noms de fourmiliers forgés selon le même principe, comme colma (basé sur col ou collier ou encore sur le latin collum)Ibidem. et bambla (à partir de bande et de blanche)Ibidem, p. 479. :

Le Bambla. Huitième espèce. Nous l’avons ainsi nommé, parce qu’il a une bande blanche transversale sur l’aile […]. 

Source de la citation : Leclerc de Buffon, 1778

Taxonomie et nomenclature

Dans la nomenclature actuelle, le générique tétéma sert à dénommer les douze espèces de passériformes de la famille des formicariidés réparties dans les genres Formicarius et Chamaeza.

Dans des noms composés

Sous-ensemble de noms d’espèces.

Première espèce décrite sous le nom de tétéma :

Nom(s) composé(s) d’espèce(s) faisant l’objet d’une sous-entrée.

tétéma colma* [Formicarius colma], (19e siècle) tétéma de Cayenne : espèce répandue dans tout le bassin amazonien, dont le plumage d’un brun noirâtre est marqué d’une large tache rousse sur la tête et la nuque, ainsi que d’une tache blanche à la gorge chez la femelle. [syn. : (19e siècle) fourmilier tétéma.]

Remarque complémentaire relative à la sous-entrée.

Pour l’origine de l’élément spécifique colma également introduit en 1778 par Leclerc de Buffon, voir ci-dessus.

Références et notes

Source(s) métalinguistique(s)

  • Jobling, J. A., Key to Scientific Names in Ornithology, sous tetema et Tetema (birdsoftheworld.org, 2025/03/27).

Base(s) ornithologique(s) de référence

Date de consultation :

  • Avibase
  • Birds of the World
  • eBird
  • Oiseaux.net

Note(s)