éroesse
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Petit passereau insectivore endémique des forêts de Madagascar, de type fauvette, à bec effilé, à dessus verdâtre et à dessous plus clair (blanchâtre ou jaunâtre).
fauvette (sens large).
cisticolidé; timaliidé (désuet); sylviidé (désuet); passériforme.
Origine et histoire
On relève la première attestation du terme éroesse en 1879 dans le traité d’ornithologie d’A. Milne-Edwards et A. Grandidier consacré aux oiseaux de Madagascar. À l’époque, ce type de passereau était classé dans le genre Eroessa (aujourd’hui désuet). Éroesse correspond à la forme francisée du générique latin Eroessa introduit dans la nomenclature scientifique par le naturaliste allemand G. Hartlaub en 1866. Ce générique scientifique est issu par emprunt de la forme féminine de l’adjectif grec eroeis, eroessa signifiant « qui a du charme ».
La variante éréonesse, figurant dans la nomenclature publiée en 1993 par la Commission internationale des noms français des oiseaux, est vraisemblablement due à une erreur de transcription.
Taxonomie et nomenclature
Dans la nomenclature actuelle, le générique éroesse sert à désigner les trois espèces de passériformes de la famille des cisticolidés (précédemment des timaliidés ou des sylviidés) qui sont classées dans le genre Neomixis.
Dans la nomenclature de 1993 de la Commission internationale des noms français des oiseaux, le genre Neomixis comptait une quatrième espèce (éréonesse à queue étagée, Neomixis flavoviridis) aujourd’hui reclassée dans le genre Hartertula de la famille des Berniéridés et renommée à partir du générique jery.
Références et notes
Source(s) métalinguistique(s)
- Jobling, J. A. (2019). Key to Scientific Names in Ornithology (www.hbw.com/dictionary/definition/eroessa, 2020/02/29).
Base(s) ornithologique(s) de référence
Date de consultation :
- Avibase
- Birds of the World
- Oiseaux.net