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hypolaïs

Genre

féminin

Prononciation

[ipɔlais]

Début de l'article

Définition (emploi principal du mot-entrée).

Petit passereau insectivore des milieux buissonneux et arbustifs d’Eurasie et d’Afrique, de type fauvette, à plumage discret assez uniforme (généralement brunâtre ou grisâtre, parfois teinté de jaune ou de vert), à bec légèrement allongé et à queue carrée.

Remarque complémentaire à la définition du mot-entrée.

L’hypolaïs fait partie des passereaux couramment désignés sous l’appellation générique de fauvette. En Belgique et dans quelques régions voisines de France, on lui a aussi donné le nom de contrefaisant.

Nom(s) associé(s): ensemble d’oiseaux plus large.

fauvette (sens large).

Nom(s) associé(s): ensemble d’oiseaux plus large.

acrocéphalidé; sylviidé (désuet); passériforme.

Origine et histoire

Le terme hypolaïs a pour origine lointaine le mot grec hupolais (peut-être d’origine onomatopéique) que des auteurs de l’Antiquité (dont Aristote) avait utilisé pour désigner un petit oiseau nichant au sol. Ce mot est d’abord entré dans la nomenclature scientifique en 1766 comme élément spécifique du nom binominal donné par le naturaliste suédois C. von Linné à l’hypolaïs ictérine : Motacilla hippolais (la graphie adoptée par Linné comportant une erreur de transcription). En 1827, le naturaliste suisse T. Conrad von Baldenstein a repris le mot (dans la graphie de Linné) pour en faire un nouveau générique. Par la suite, certains auteurs ont « rétabli » la graphie de ce générique latin en Hypolais. C’est de cette seconde variante qu’est directement issu le terme français actuel.

Hypolaïs est utilisé en français comme générique technique depuis le milieu du 20e siècle. On le relève d’abord sous la graphie hippolais en 1842De Sélys Longchamps, Edmond (1842). Faune belge. Première partie. Indication méthodique des mammifères, oiseaux, reptiles et poissons, observés jusqu'ici en Belgique, p. 99 (gallica.bnf.fr, 2020/02/17). chez le naturaliste belge E. de Sélys Longchamps, puis sous sa graphie actuelle une dizaine d’années plus tardDe Sélys Longchamps, Edmond (1852). Sur le calendrier de faune en Belgique, p. 15 (GoogleLivres, 2020/04/02). chez le même auteur.

Taxonomie et nomenclature

Dans la nomenclature actuelle, le générique hypolaïs sert à dénommer une dizaine de passériformes de la famille des acrocéphalidés (précédemment des sylviidés), classées dans les genre Hippolais (conformément à la graphie de Linné) et Iduna.

Au 20e siècle, hypolaïs a brièvement été concurrencé par contrefaisant (voir ce mot).

Dans des noms composés

Sous-ensemble de noms d’espèces.

Espèces largement répandues en Europe :

Nom(s) composé(s) d’espèce(s) faisant l’objet d’une sous-entrée.

hypolaïs ictérine* [Hippolais icterina], (dans la nomenclature belge jusque dans la seconde moitié du 20e siècle) hypolaïs contrefaisant. [syn. : grand contrefaisant, contrefaisant à longues ailes.]

Nom(s) composé(s) d’espèce(s) faisant l’objet d’une sous-entrée.

hypolaïs polyglotte* [Hippolais polyglotta]. [syn. : contrefaisant à ailes courtes, petit contrefaisant; (19e–mi-20e siècle, en contexte européen) fauvette polyglotte.]

Références et notes

Source(s) métalinguistique(s)

  • Cabard et Chauvet (2003), p. 305.
  • Jobling, J. A. (2019). Key to Scientific Names in Ornithology (www.hbw.com/dictionary/definition/hippolais et hypolais, 2020/02/16).

Base(s) ornithologique(s) de référence

Date de consultation :

  • Avibase
  • Birds of the World
  • Oiseaux.net

Note(s)