starique

Genre

féminin

Prononciation

[staʀik]

Petit oiseau marin du Pacifique Nord et de la mer de Béring, voisin du guillemot mais à bec moins pointu et généralement de teinte orangée, dont l’œil à iris blanc est prolongé à l’arrière d’un trait blanc et dont le front, en période nuptiale, peut présenter de petites touffes de plumes dressées.

syn. : alque.

alcidé; charadriiforme.

Origine et histoire

Le terme starique a été emprunté à la langue russe où le mot starik, qui a le sens général de « vieillard », sert également à désigner ce type d’oiseau. Cet emploi russe avait été signalé dès le milieu du 18^e siècle par le naturaliste d’origine allemande P. S. PallasPallas, Peter Simon (1769). Spicilegia zoologica, fascicule 5, p. 192 (biodiversitylibrary.org, 2018/03/20)..

Starique a été introduit dans la nomenclature française en 1820Temminck, Coenraad Jacob (1820). Manuel d'ornithologie ou Tableau systématique des oiseaux qui se trouvent en Europe; précédé d’une Analyse du système général d’ornithologie, deuxième édition, première partie, p. cxii (archive.org, 2018/03/20). par le naturaliste néerlandais C. J. Temminck pour dissocier ces oiseaux des macareux auxquels ils étaient précédemment associés :

Confondus jusqu’à ce jour, avec les Macareux dont ils réunissent à la vérité différens caractères, les Stariques ont été érigés en genreIl est alors question de l’ancien taxon générique latin Phalaris. par Temminck, dans son Analyse d’un Système général d’Ornithologie. Cet auteur a groupé autour de l’espèce principale, nommée Starik par les naturalistes russes, quelques autres Oiseaux qui lui paraissaient déplacés parmi les Macareux, et en a formé une petite famille qui semble bien naturelle.

Source de la citation : Dictionnaire classique d’histoire naturelle, 1829Bory de Saint-Vincent (directeur) (1829). Dictionnaire classique d’histoire naturelle, tome 15, p. 619a (GoogleLivres, 2014/03/07).

Taxonomie et nomenclature

Le générique starique sert à désigner cinq espèces de la famille des alcidés, classées aujourd’hui dans les genres Aethia (principal) et Ptychoramphus (monospécifique). La starique perroquet, rattachée aujourd’hui au genre Aethia, était précédemment classée dans le genre monospécifique Cychlorrhynchus, aujourd’hui désuet.

Dans des noms composés

starique cristatelle* [Aethia cristatella]. [syn. : alque cornue, alque huppée, alque panachée.]

starique de Cassin* [Ptychoramphus aleuticus]. [syn. : alque de Cassin.]

starique minuscule* [Aethia pusilla]. [syn. : alque minuscule.]

starique perroquet* [Aethia psittacula (précédemment Cychlorrhynchus psittacula)]. [syn. : alque perroquet.]

starique pygmée* [Aethia pygmaea]. [syn. : alque barbue.]

Références et notes

Source(s) métalinguistique(s)

Cabard et Chauvet (2003), p. 202 et 204.

Base(s) ornithologique(s) de référence

Date de consultation : 2020/09/14

Avibase
Birds of the World
Oiseaux.net