torquéole
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Oiseau gallinacé des forêts du sud et de l’est de l’Asie, à l’aspect de petite perdrix, dont le plumage brunâtre ou grisâtre à motif varié est tacheté de noir, de blanc et de roux, et présente au niveau du cou un démarcation de couleur souvent accentuée par un collier.
phasianidé; galliforme.
Ce type d’oiseau a d’abord été décrit sous le nom de perdrix ou de perdrix percheuse.
Origine et histoire
En 1825, dans le Dictionnaire des sciences naturelles, le naturaliste A. Valenciennes a donné une première description de la Torquéole à collier sous le nom scientifique de Perdix torqueola et sous le nom technique de Perdrix torquéole. Emprunté au latin médiéval, l’élément spécifique torqueola, francisé en torquéole, signifie « (à) collier » et fait référence au demi-collier blanc que présente le plumage du mâle de cette espèce. Plus généralement dans la nomenclature scientifique, ce type de trait est évoqué par le spécifique latin torquatus « à collier ». Torqueola et torquatus sont de la famille lexicale latine de torques « collier » et torquere « tordre, tourner ».
Dans les décennies qui ont suivi, le spécifique adjectival torquéole a parfois été utilisé également dans la dénomination technique d’autres espèces, notamment dans le nom donné par C. J. Temminck à la Streptocitte à cou blanc : garrule torquéole (ou corbeau-geai torquéole) correspondant alors au nom latin Garrula torquata.
L’emploi actuel de torquéole comme élément générique nominal date de la seconde moitié du 20e siècle. C’est l’ornithologue belge P. Devillers qui, dans son « Projet de nomenclature française des oiseaux du monde » publié dans les années 1970, a proposé avec succès d’adopter torquéole comme générique simple pour dénommer l’ensemble des espèces du genre Arborophila, de préférence au générique double perdrix percheuse utilisé précédemment.
Le genre du générique torquéole varie selon les auteurs. Chez Devillers, on relève Torquéole scintillante (Arborophila ardens) et c’est le genre féminin qui est indiqué dans l’index de la nomenclature publiée en 1993 par la Commission internationale des noms français des oiseaux. En revanche, dans la nomenclature actuelle d’Avibase et d’Oiseaux.net, qui ne compte qu’un seul exemple de nom technique où torquéole est suivi d’un adjectif (torquéole siamois), ce générique est traité comme un nom masculin.
Taxonomie et nomenclature
Dans la nomenclature actuelle, le générique torquéole sert à désigner une vingtaine d’espèces de la famille des phasianidés classées dans les genres Arborophila (genre principal) et Tropicoperdix.
Dans des noms composés
Première espèce dénommée torquéole :
torquéole à collier*, (19e siècle) perdrix torquéole [Arborophila torqueola] : espèce de la région himalayenne, dont le mâle se démarque par sa tête noire délimitée par un demi-collier blanc, ainsi que par sa calotte et ses joues rousses. [syn. : (19e–début 20e siècle) perdrix à collier; (20e siècle) perdrix percheuse à collier (voir perdrix percheuse).]
Références et notes
Source(s) métalinguistique(s)
- Jobling, J. A. (2022). Key to Scientific Names in Ornithology, sous torqueola (birdsoftheworld.org, 2022/02/21).
Base(s) ornithologique(s) de référence
Date de consultation :
- Avibase
- Birds of the World
- Oiseaux.net